La célébration du bicentenaire la mort de Napoléon Bonaparte a été l’occasion d’une scénarisation bien française : des flonflons et quelques polémiques.
Honoré des Arts ne boude ni son hommage ni son plaisir et, fidèle à son nom, honore la mémoire d’un géant de l’Histoire, d’un homme au destin fulgurant et au legs durable, comme Gengis Khan ou Jules César. Hormis peut-être Philippe Auguste et Louis XIV aucun autre français n’a autant marqué le sort de notre pays.
Plus que ce que nous faisons, seule compte au fond et seule est retenue dans la mémoire des hommes l’intensité de ce que nous faisons, en bien comme en mal. « Quel roman que ma vie » s’écriait l’Empereur à Saint Hélène. Et Balzac, quelques décennies plus tard, ambitionnait de faire par la plume ce que fit Bonaparte par l’épée. La vie toujours plus forte, plus poignante que le roman : c’est un hommage de l’art à la réalité.
Pour célébrer dignement ce bicentenaire nous ne retiendrons dans les œuvres que nous proposons à nos clients que deux objets.
D’une part, un très intéressant sceau impérial en cire, grand cachet accompagnant des lettres patentes, judicieusement encadré dans un cercle de bois doré d’époque impériale.
D’autre part, une amusante estampe rétro-prophétique : la prédiction de Nostradamus anticipant l’arrivée d’un aigle qui soumettrait l’Europe au moment où vivra quelques siècles plus tard l’Empereur des Français.
Homme d’une synthèse brillante, puissante et novatrice entre l’Ancien régime et la Révolution, bâtisseur d’une France forte et nouvelle, dirigeant soucieux d’un équilibre européen auquel les royaumes d’Angleterre et les princes allemands et autrichiens refusèrent d’adhérer, Bonaparte reste tapi au fond des cœurs et des mémoires des Français comme l’incarnation d’une gloire passée que nombre d’entre nous rêvent de retrouver. Et tant pis pour les polémiques !
The celebration of the bicentenary of the death of Napoleon Bonaparte was the occasion of a very French scenarization: pomp and controversy.
At Honoré des Arts, we are thrilled to honor the memory of a giant of History, of a man with a dazzling destiny and a lasting legacy, like Genghis Khan or Julius Caesar. Except perhaps Philippe Auguste and Louis XIV, no other Frenchman has so marked the fate of our country.
More than what we do, in the end, only the intensity of what we do, for good or for ill, counts and is remembered by men. "What a novel my life is!" cried the Emperor in Saint Helena. And Balzac, a few decades later, aimed to do with the pen what Bonaparte did with the sword. Life is always stronger, more poignant than the novel: it is a tribute of art to reality.
To properly celebrate this bicentennial, we will highlight two items in our collection of artworks.
On the one hand, a very interesting imperial wax seal, a large cachet accompanying patents, judiciously framed in a gilded wooden circle of the imperial period.
On the other hand, an amusing retro-prophetic print: the prediction of Nostradamus anticipating the arrival of an eagle that would subdue Europe a few centuries later, when the Emperor of the French would live.
Man of a brilliant, powerful and innovative synthesis between the Old Regime and the Revolution, builder of a strong and new France, leader concerned with a European balance to which the kingdoms of England and the German and Austrian princes refused to adhere, Bonaparte remains present in the hearts and memories of the French people as the incarnation of a past glory that many of us dream of regaining. And so much for the polemics!